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(PRE-)MEMOIRES
Les (pré-)mémoires proposés ci-dessous seront menés à titre individuel ou par groupes de 2 étudiants en fonction des demandes introduites. Les groupes seront constitués par la promotrice en début de parcours. Tous les sujets impliquent autonomie, esprit critique, rigueur scientifique, approche expérimentale et compréhension des statistiques. Ils s’organisent autour de plusieurs axes dont vous trouverez le détail ci-dessous.
L’étudiant(e) intéressé(e) par un axe en particulier est invité(e) à contacter Adélaïde de Heering par mail pour vérifier si des places sont encore disponibles. Ce mail sera accompagné d’un CV et d’une lettre de motivation témoignant de l'intérêt de l'étudiant(e) pour une thématique de recherche en particulier. Sur cette base, une rencontre (en présentiel ou en ligne) est organisée.
AXE 1
La curiosité précoce (“early curiosity”)
Il s’agira ici de réfléchir au concept de curiosité et à ce qu’il implique aux âges les plus précoces de la vie. Le travail s'élabore autour d’une revue de la littérature sur le sujet et s'accompagne d’un travail expérimental autour de cubes utilisés pour mettre en avant les comportements d’exploration/exploitation des tout-petits (0-3 ans). Les participants sont recrutés par l’étudiant.e.
AXE 2
La curiosité chez l’animal (“animal curiosity”)
Comme pour le projet sur la curiosité précoce, il s’agira ici de réfléchir au concept de curiosité mais cette fois-ci non pas sous l’angle de l’ontogenèse (c’est-à-dire comment elle se développe au cours de la vie d’un Homme) mais davantage sous celui de son histoire évolutive chez les animaux : primates, fourmis, etc. Le travail commencera par une revue de la littérature sur le sujet afin de répondre à des questions telles que : « Quel est l’intérêt de mener une recherche sur la curiosité dans une perspective évolutive ? » , « Qu’est-ce qui déclenche la curiosité chez nos proches cousins, les primates non-humains et qu’est ce que ça nous dit sur notre curiosité ? ». Le travail expérimental se fera, comme pour le bébé, autour de cubes qui permettent de mettre en évidence les comportements d’exploration et d’exploitation des primates non-humains notamment. L’analyse des données collectées (vidéos) sera assurée par l’étudiant·e.
AXE 3
L’apprentissage social (“social learning”)
Il s’agira ici de réfléchir à la manière dont s’élaborent les apprentissages de nature sociale dans les premières années de la vie. L’étudiant.e intéressé.e par cette question de recherche est amené à rédiger une revue de la littérature sur le sujet. Il/elle intègre ensuite le travail sur une question de recherche précise portée par une étudiante en thèse. Il/elle cherche à apporter une réponse en recrutant et testant des participants à un âge donné (bébés, enfants, adultes). Différentes techniques et paradigmes sont envisagés pour le projet. Parmi ceux-ci sont les mesures comportementales, le testing en ligne, les mesures oculaires et l’électroencéphalographie (EEG).
AXE 4
Le développement de la cartographie corporelle (“mirror body mapping”)
Cette axe porte sur la question de savoir s’il est possible d’objectiver le test du miroir en le transposant à l’électro-encéphalographie (EEG) par le biais d’un questionnement plus précis sur la manière dont la cartographie corporelle se développe dans les premières années de la vie. Dans le cadre de cet axe, l’étudiant.e. est amené.e à tester des bébés, des enfants et/ou des adultes en fonction de l’état d’avancement du projet. Il les recrute et procède ensuite à l’acquisition de leur EEG.
AXE 5
La perception du temps (“time perception”)
Cet axe fait suite à un cours donné aux étudiant.e.s de la filière approfondie sur la perception du temps telle qu’elle est envisagée par les chercheurs en sciences cognitives. La thématique est transversale de sorte à pouvoir incorporer différentes thématiques qui nous lient au temps. Ainsi, il est possible ici de proposer un travail sur le temps tel qu’il est vécu par différentes populations, les différentes mesures du temps, le temps du développement de l’enfant ou toute autre question qui implique le temps. L’étudiant.e mène son projet en autonomie, en lien avec les outils qu’il/elle a acquis pendant son parcours académique.
AXE 6
La cécité précoce (“early blindness”)
Pour cet axe, l’étudiant.e s'intéresse à la question de la cécité au sens large. Différentes possibilités de thématiques sont données ici à titre d’exemple. Ainsi, l’étudiant.e peut étudier l’influence de la cécité, précoce ou tardive, sur la perception de la symétrie ou sur la manière dont les représentations faciales sont construites. Il/elle peut aussi questionner le système de lecture des personnes aveugles, le braille, et envisager la possibilité qu’il puisse être associé à une dyslexie. Il/elle peut aussi s’intéresser à la manière d’améliorer l’apprentissage de ce braille quand il est utilisé par des personnes voyantes. Il/elle peut enfin s'interroger sur la manière dont cet état influence la vie des personnes aveugles au quotidien en abordant, par exemple, la question de comment les aveugles décorent-ils/elles leur(s) intérieur(s). Les participant.e.s de ces études sont recrutés par les étudiant.e.s intéressé.e.s par cet axe de recherche.
AXE 7
Les (prospop-)agnosies (“prosop-agnosia”)
Cet axe est pensé avec l’ambition d’ancrer la pratique clinique de l’étudiant.e dans la pratique scientifique. Il envisage une étude de cas unique(s) (évaluation et/ou rééducation) quand celui-ci/ceux-ci présente.nt une (prosop)agnosie. Pour s’engager sur cet axe, l’étudiant.e identifie de lui-même un.e (ou plusieurs) patient.e présentant ce type de trouble.
AXE 8
Les musiciens (“musicians”)
Cet axe étudie la manière dont les connaissances en musique (ex: lecture musicale) influencent les traitements appliqués aux visages. Ici, l’étudiant.e s’engage à trouver des musiciens dont il/elle compare les résultats à un groupe de non-musiciens. La lecture de la musique n’est pas une compétence obligatoire pour travailler sur cet axe.